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pilule entreteien avec le Dr Berengere Arnal

Le 07 janvier 2013
piule information entretien Dr Arnal Berengère 1 partie
Mi-décembre, la première plainte en France d'une jeune femme victime d'un accident vasculaire cérébral, imputé à la prise d'une pilule de 3e génération, a mis le feu aux poudres. Le ministère de la Santé a annoncé que ces pilules ne seront plus remboursées à partir de mars 2013, tout en demandant à l'Agence du médicament (ANSM) de privilégier systématiquement les pilules de 2e génération. La Dr Bérengère Arnal, gynécologue-obstétricienne et fondatrice de l'association Au sein des femmes, continue d'alerter sur les dangers de tous les médicaments hormonaux, dont la pilule. D'après elle, la mise en garde de l'ANSM vis-à-vis des pilules de 3e et 4e génération est une avancée en demi-teinte. De vraies précautions restent à prendre.
Point.fr : Vous semblez peu surprise par ce procès...
Dr Arnal : Non, malheureusement. Tous les médias s'alertent aujourd'hui, mais les risques sont connus depuis près de 20 ans ! Les médecins ont été alertés depuis des mois par des publications alarmantes. Aujourd'hui l'attention est portée sur les pilules dites de 3e ou 4e génération, mais toutes présentent des risques. Suffit-il de dérembourser ?
2e, 3e, 4e génération de pilule... : de quoi parle-t-on exactement ?
Une pilule est généralement composée d'oestrogènes et de progestatifs, des hormones de synthèse. La classification correspond généralement au progestatif employé qui diffère selon les générations de pilules. Récemment des pilules de 5e génération ont fait leur apparition sur le marché.
Quels risques font courir les pilules de 3e et 4e génération ?
Leurs progestatifs entraînent des risques de thrombose veineuse (phlébite, embolie pulmonaire). Une pilule de 4e génération multiplie par huit ces risques par rapport à la norme, une pilule de 3e génération par quatre à six, alors qu'une pilule de 2e génération les multiplie "seulement" par deux. C'est pour cette raison que l'Agence du médicament recommande d'utiliser en première intention les pilules dites de 2e génération, leur progestatif, le lévonorgestrel, étant jugé moins dangereux.

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